top of page
N’oublions jamais les caresses - Évelyne Wilwerth

N’oublions jamais les caresses - Évelyne Wilwerth

14,00 €Prix

Roman, 2017
116 pages
ISBN 978-2-8070-0108-4 (livre)
978-2-8070-0109-1 (PDF) –  978-2-8070-0110-7 (ePub)
14,00 EUR
 

Que va-t-il se passer sur cette place en demi cercle dont la circulation s’affole ? Sous un ciel qui brutalement s’assombrit ? Vent de folie cosmique ? Un danger pointe, enfle et vise l’un des personnages.
Mais lequel et pourquoi ? Lausanne et Canberra, les amants sublimes ? L’enfant Nadim ? Athanase le bedonnant ? L’étrange Frisée ? L’artiste Apolline ?
Puis ce mystérieux ON, dont le regard voyeur se braque tour à tour sur les protagonistes... Que cache-t-il ? Qui cache-t-il ?
Vision d’une humanité en déliquescence ? Ou en renaissance ?
Un vertige, une incandescence, brassant érotisme, suspense et infinie tendresse.

 

Lien de l'ebook

On ressent soudain une électrisation du côté de l’hôtel. Sur la terrasse du troisième, un mouvement furtif, comme le vol d’une mouette… une longue mouette, poursuivie par un corps effilé, des battements d’ailes, des éclats de rire, ce sont des coquelicots qui jaillissent dans l’espace, on s’approche encore, un drap immaculé s’envole, deux silhouettes souples se poursuivent, des cris, les corps sont nus, ils réapparaissent sur la terrasse inondée de soleil, on s’avance encore, ils se pourchassent, oui, comme des enfants dans leurs fêtes délirantes, mais tout à coup l’un s’écroule, tout juste au-delà de la terrasse.

– J’ai gagné !
– Je suis à ta merci.
– Tu es prié de ne plus bouger.
– Je t’obéis aveuglément.
Je le chevauche, j’écarte encore plus les cuisses. Et j’empoigne le flacon d’huile. Tant pis pour la moquette. Les clients sont rois. Je verse un peu de liquide doré sur sa nuque. Je cale plus fortement encore mon sexe dans le creux de ses reins. Mes doigts s’assouplissent, tracent des cercles sur sa peau, soulignent la ligne des épaules, ligne racée, le parfum s’exhale, il est capiteux, dangereux, ses omoplates, sa peau est soyeuse à mourir, un dos parfait, qu’est-ce que j’aime les hommes élancés, les lianes, les silhouettes égyptiennes, les…
Ses mains s’attardent sur mes reins, les creusent, les gravent, les sculptent, j’ai envie de crier, je viens de gémir, et ce parfum affolant, la noix de coco, et ses doigts qui s’approchent dangereusement de mes fesses, un silence soudain, à croire que l’univers s’est figé devant notre célébration du des oh ses doigts s’infiltrent s’immiscent dans la fente vont et viennent s’immobilisent dans une pression je vais m’évanouir je vais décoller je nous 
nous

bottom of page